La lumière dans les combles de Sharon Cameron

Une critique d’Eryn

La lumière dans les combles 4/5

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Une critique d’Eryn

Przemysl, 1939. Stefania, alias Stefi ou Fusia est une jeune polonaise de 16 ans qui cherche du travail, elle est recrutée par la famille Diamant pour servir dans une boutique d’alimentation. Mais la seconde guerre mondiale explose et les membres de la famille Diamant, qui sont tous juifs, doivent fuir au plus vite ou parvenir à se cacher. Fusia va tout faire pour essayer de les sauver, au péril de sa propre vie.

Le lecteur est vite plongé dans la vie de Fusia et sombre avec elle et sa petite sœur Héléna dans les tourments de la seconde guerre mondiale. Chaque jour est une lutte pour survivre, chaque heure un combat pour venir en aide à ceux que Fusia aime. Le récit est angoissant car on traverse toutes les émotions des personnages mais Fusia reste toujours en mouvements et entraîne le lecteur dans sa course pour la vie.

Ce roman est construit comme un témoignage, il est basé sur des faits réels. Il est très documenté et permet de comprendre ce qu’ont vécu les gens pris dans les affres de la guerre, comment ils sont devenus parfois des héros malgré eux. Avec Fusia, le lecteur est amené à faire des choix impossibles, à avancer coûte que coûte entre la peur et l’espoir.

Un dossier documentaire à la fin du roman permet de découvrir les vrais visages des protagonistes.

A conseiller aux bons lecteurs à partir de 15 ans.

Sharon Cameron, Gallimard Jeunesse, 485 pages, 17 euros.

Voir en ligne : Sur le site du Télégramme