Mathys, Hugo, Mathis et Lilou reviennent sur ce moment.
Intervention contre le harcèlement scolaire
0800 200 200 ( numéro gratuit)
Un site : netecoute.fr
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Aujourd’hui un CPE, M. Velly, est venu au collège de Perharidy pour nous parler du harcèlement scolaire.
Il nous a donné un numéro à appeler : 3080.
Il nous a rappelé que le harcèlement c’est très grave, ça peut conduire certains jeunes jusqu’au suicide. Il faut absolument en parler à une personne de confiance, un ami, un professionnel. Si on n’en parle pas, le harcèlement peut durer des années. Et parfois le harcelé peut à son tour devenir harceleur sans le savoir.
Les élèves qui assistent à des faits de harcèlement doivent aller prévenir un adulte.
10 % des élèves se font harceler. Il faut se méfier des réseaux sociaux comme insta, tik tok, Messenger, Snap, …
Un harceleur souvent ne va pas bien intérieurement et déverse sa rage sur la victime.
Le harcèlement provoque la perte de confiance en soi et des idées noires.
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Ce n’était pas la première fois que j’avais une intervention contre le harcèlement mais je crois que c’est important d’en avoir régulièrement pour dire aux jeunes que le harcèlement ce n’est pas de la rigolade ni pour les harceleurs ni pour les harcelés.
Dans notre classe, il y a plusieurs élèves qui se sont fait harceler dans leur ancien collège. Ils ont témoigné de ce qu’ils ont vécu. Ce sont des remarques sur le physique, des insultes, du cyberharcèlement via les réseaux sociaux comme instagram et snapchat. Ça se répète tous les jours.
On a parlé de ce que le harcèlement provoque chez les victimes : dépression, manque de confiance en soi, baisse des résultats scolaires, mal être, idées noires…
Le plus important quand on subit le harcèlement c’est d’en parler. Et si il ne se passe rien à l’école, il ne faut pas hésiter à se tourner vers la justice en portant plainte.
Les personnes qui harcèlent sont le plus souvent mal dans leur propre vie, mal dans leur peau.
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Le harceleur a besoin d’un public. Et les élèves qui forment ce public, aident le harceleur, pas le harcelé. Les élèves qui forment le public, peuvent avoir un sentiment de lâcheté ou de culpabilité. Ils ont peur d’être à leur tour, un jour, victimes.
Le harcèlement c’est de la violence répétée ( physique ou verbale), c’est de l’humiliation constante, ça dure dans le temps.
Pour le harcelé, ce sont des maux de ventre, des troubles du sommeil, une chute des résultats scolaires, la perte d’appétit, des angoisses, des absences répétées au collège… Le harcèlement peut avoir des conséquences sur notre vie d’adulte car il peut amener à l’échec scolaire, à la dépression, à un manque total de confiance en soi, …
Le cyberharcèlement, ce sont les rumeurs, les propos mensongers ou diffamatoires, les photomontages, le happy slapping, l’usurpation d’identité qui sont diffusés sur les réseaux.
C’est pour ça qu’il faut réfléchir avant de publier quoi que ce soit et ne pas accepter n’importe qui comme ami. Si on est cyberharcelé, il faut garder des copies des messages reçus.
Le harcèlement est puni par la loi ( prison et amende).
J’ai pensé qu’on avait besoin de cette séance d’intervention. Ça m’a touché de voir que d’autres aussi se sont faits harceler.
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Ce que je retiens de cette intervention, c’est qu’au début il nous a demandé si on avait déjà été victimes de harcèlement et que la majorité a répondu « OUI ».
Une personne harcelée généralement s’isole, ses notes baissent, elle perd confiance en elle… Ce qui amène à une perte d’estime de soi.
Je pense que ce genre d’intervention est très importante et que ce n’est pas de la rigolade. J’ai aimé qu’on puisse échanger sur ce qu’on a pu vivre. Je pense qu’il faut agir contre le harcèlement à l’école. Pour tous ceux qui subissent du harcèlement, il faut vraiment en parler.
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