Azul d’Antonio Da Silva

Une critique de Clara

Azul 3/5

Azul

Une critique de Clara

Miguel, un jeune garçon lisboète, a un don : celui d’entrer dans les tableaux pour les améliorer. Avec April, une jeune fille londonienne qui a le même don que lui, à un détail près (elle n’améliore pas les tableaux, elle inspire les peintres via les tableaux), ils voyagent de toile en toile. C’est d’ailleurs comme ça qu’ils se sont rencontrés. Mais April ne peut pas rester longtemps dans un tableau, sinon elle reste à jamais dans ce dernier. Miguel vit à la pensào, un orphelinat dirigé par Maria. Bientôt de mystérieux meurtres ont lieu dans la paisible Lisbonne. Ces assassinats ont-ils un lien avec l’inconnu que Miguel a aperçu dans un tableau ? Comment arrêter le malfaiteur ? Et surtout, qui est-il ?

Si l’intrigue est un peu longue à se mettre en place, l’idée est vraiment intéressante et très originale. Le lecteur poursuit avec Miguel et April une enquête à travers des tableaux. Ce roman fantastique fait la part belle à des rebondissements inattendus et permet de découvrir des facettes insoupçonnées de certaines œuvres d’art. Pour aider le lecteur à comprendre quand on est dans le tableau et quand on en sort, la narration change : c’est Miguel qui prend la parole quand on est dans la pensào. Il aurait été judicieux, voire nécessaire, d’intercaler dans le récit des reproductions des tableaux pour faciliter la lecture. Une très bon livre à conseiller à partir de 12 ans.

Antonio Da Silva, Rouergue, 281 pages, 15 euros.

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