Cabot-Caboche de Grégory Panaccione, d’après Daniel Pennac

Une critique d’Elowan

Cabot-Caboche 4/5

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Une critique d’Elowan

C’est le journal d’un chien, il nous raconte son histoire : les premiers jours malheureux qui ont suivi sa naissance et son adoption par Pomme, une petite fille. Parce que oui, quand on est un chien abandonné, l’objectif est de se trouver une famille d’accueil et Le Chien a jeté son dévolu sur Pomme. Le Chien doit s’adapter à sa nouvelle famille et il lui arrive des aventures et des mésaventures car ce n’est pas facile de savoir comment se comporter chez les humains qui sont décidément des êtres bien imprévisibles. Le Chien se demande même si une vie de chien errant ne lui convenait pas mieux finalement…

Cette bande dessinée reprend le roman de Daniel Pennac qui traite du rapport de l’homme avec les bêtes. Le lecteur vit les aventures du Chien à travers son regard, son odorat et ses ressentis. On s’attache à ce cabot aux yeux globuleux. Les rencontres du chien avec Gueule Noire, le Hyéneux ou Pomme amènent des épisodes sensibles et drôles. Les dessins expressifs des personnages, les décors pleins de détails et les belles couleurs permettent de plonger dans le quotidien du Chien. Seul point négatif : la police de caractère n’est pas facile à lire. Une BD au poil pour tous les amis des chiens dès 9 ans.

Grégory Panaccione, d’après Daniel Pennac, Delcourt, 127 pages, 19,99 euros.

Voir en ligne : Sur le site du Télégramme