Mari Moto seule contre l’ouragan de Dorothée de Monfreid

Une critique d’Eva

Mari Moto seule contre l’ouragan 4/5

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Une critique d’Eva

Mari a des parents aimants et protecteurs, un peu trop protecteurs au goût de Mari et de sa grand-mère Baba qui préfèrent se retrouver toutes les deux dans l’atelier où Baba fume sa pipe et peint. Soudain une énorme tempête s’abat sur la maison et l’atelier de Baba. Des rafales de vent puissantes, des grêlons gros comme des balles ravagent la maison. La main de Baba est en sang, la ligne téléphonique et internet sont coupés. Quand le calme revient, Mari et sa grand-mère entrent dans ce qui reste de la maison et découvrent les parents de Mari blessés et inconscients. Vite, il faut appeler les secours, prévenir les pompiers. Comment faire ? Mari, intrépide et courageuse, décide d’emprunter la moto de Baba.

Ce roman mêle habilement narration, vignettes de bande dessinée, grandes illustrations colorées, journal et rend ainsi la lecture dynamique et facile. Marie fonce pour sauver ses parents, et cette vitesse se ressent dans les nombreuses actions et rencontres au cours de cette aventure. Mari réalise qu’un ouragan a traversé la ville et que de nombreux habitants ont besoin d’aide. Malgré la situation d’urgence, le lecteur passe un moment amusant avec une petite fille déterminée.

A conseiller à partir de 9-10 ans.

Dorothée de Monfreid, Seuil, 92 pages, 11 euros.

Voir en ligne : Sur le site du Télégramme