A Silent Voice de Yoshitoki Oima

Une critique de Matthis

A Silent Voice 5/5

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Une critique de Matthis

Ce premier tome de cette série de 7 mangas commence par un flashback qui nous ramène six ans plus tôt. Shoya Ishida, jeune adolescent, et ses deux amis testent régulièrement leur courage : sauter dans la rivière, adopter un ragondin, … Ils se lancent toute sorte de défis. Leur quartier général, c’est le salon de coiffure de la mère de Shoya : c’est là qu’ils goûtent, jouent aux jeux vidéo, discutent. Quand Shoko Nishimiya arrive en cours d’année dans la classe de Shoya, ce dernier éprouve une drôle de sensation. Mais lorsque Shoko révèle qu’elle est malentendante, Shoya ne supporte pas cette différence. A partir de ce moment, pour attirer son attention et à la fois parce qu’il ne supporte pas son handicap, Shoya provoque et ennuie Shoko. C’est le début du harcèlement.

Ce que j’ai apprécié dans cette série :

  • Un thème fort, le harcèlement entre adolescents, traité avec réalisme et justesse.
  • L’acceptation du handicap ou non…
  • La problématique harceleur/harcelé et le point de vue original de ce 1er tome puisque l’histoire est racontée sous l’angle du harceleur.
  • Une série de mangas en seulement 7 volumes.
  • Des dessins très expressifs qui permettent de comprendre les émotions des personnages.

Parce que cette série aborde des sujets sensibles comme le suicide, elle n’est pas conseillée avant 12 ans.

Il existe une adaptation en film d’animation.

Yoshitoki Oima, Ki-oon, vol.1, 190 pages, 6,95 euros.

Voir en ligne : Sur le site du Télégramme