Hiver indien de Bousquet et Rubini

Une critique de Caroline

Hiver Indien 4/5

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Une critique de Caroline

Manon vit avec son papa. C’est une jeune fille très timide qui déteste le repas de famille traditionnel de Noël. Elle se sent écrasée par sa cousine et son cousin et semble transparente aux yeux des siens. Jusqu’à ce que sa tante Nadia, mélomane et violonniste célèbre, vienne leur rentre visite pour les fêtes. Manon est très contente parce que Nadia s’interesse à elle. Il faut dire que Manon est musicienne elle aussi mais dévorée par le trac dès qu’elle doit jouer du piano devant les autres. Elle qui reçoit d’habitude des cadeaux qui ne l’intéressent pas, découvre de la part de Nadia des places de concert. Quand le concert commence Manon rêve tout éveillée. Manon profite de ses vacances pour échanger et partager avec sa tante autour de leur passion commune. Mais un jour Manon recoit un appel inquiétant lui apprenant que sa tante est à l’hôpital.

« Ne te laisse pas détruire par le regard des autres. Ne renonce pas à tes rêves ni à ce que tu es pour leur plaire, pour te conformer à ce qu’ils attendent de toi. »

Ce roman graphique nous accroche dès le début. On sent que la jeune Manon est énormement en retrait de sa famille, que personne ne lui prête attention. Manon est très contente que Nadia vienne leur rendre visite car dès le debut Nadia écoute Manon. Ce que j’aime bien c’est que Manon est une jeune fille au début réservée car personne ne s’intéresse à elle mais lorsque Nadia intervient dans sa vie, Manon s’épanouit et se révèle. Les dessins tendres et réalistes permettent de se plonger dans l’univers pas toujours léger des relations familiales.

A conseiller dès 11 ans.

Charlotte Bousquet et Stéphanie Rubini, Marabulles, 113 pages, 15,95 euros.