Les chats 4/5

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Une critique de Sacha

Sébasto, un garçon d’une dizaine d’années, se réfugie souvent chez son voisin, un vieux monsieur « Da », qu’il considère comme son grand-père. Ce matin-là, en arrivant chez Da, Sébasto découvre un gros chat noir. Il ne réclame rien mais fixe Sébasto de ses yeux d’argent. Da et Sébasto partent pêcher sans trop prêter d’importance à cet animal bizarre qui vient de tuer un pigeon et ne le mange pas. Dès le lendemain deux chats noirs sont devant l’entrée de Da. Quelques jours plus tard, la meilleure poule pondeuse de Da est tuée. Se pourrait-il qu’il y ait un lien entre l’apparition des chats et la mort des animaux ? Da pense que Sébasto a beaucoup d’imagination mais bientôt trois chats gardent l’entrée de Da…

Cette bande dessinée fantastique offre une histoire complète. L’intrigue fait monter l’angoisse petit à petit. Le lecteur frissonne avec Sébasto ; le malaise qui envahit les deux personnages principaux est communicatif. La relation entre le petit garçon et Da est très touchante ; ils ont du plaisir à partager des moments ensemble. Le récit alterne ces moments légers autour de la pêche ou du bricolage et les coïncidences troublantes, les phénomènes étranges qui apparaissent et génèrent de plus en plus de tension. Da et Sébasto sont en quête d’une explication rationnelle. Seul bémol dans cette lecture : le dénouement qui est trop triste.

Boulet, Allag, d’après le roman de Delval, Bande d’ados, 54 pages, 12,50 euros.