Collectif BLACKBONE, tome 1 : Coltan Song

Une critique de Malissa

Collectif BLACKBONE, tome 1 : coltan song ***

Une critique de Malissa

Coltan song

Marie est une jeune métisse de 18 ans, elle est étudiante. Son père est mort avant sa naissance et sa mère, Irène, reporter de guerre, n’était pas souvent présente. Marie a grandi avec ce grand vide dans sa vie. Heureusement, il y a toujours eu Franou, sa grand-mère chez qui Marie a passé une bonne partie de son enfance et adolescence. Quand Franou tombe dans le coma, Irène revient en catastrophe d’Afrique et décide de rester le temps que la situation s’arrange. Ce retour est un soulagement pour Marie.

Pourtant quand le lecteur rencontre Marie, son monde vient de s’écrouler. On vient de lui annoncer le décès accidentel de sa mère. Seulement quelques détails ne collent pas avec la réalité. Sa marraine, journaliste de guerre et Léo, un jeune hackeur s’interrogent avec elle. La mort de sa mère était-elle réellement un accident ou un acte prémédité ? Sur quoi enquêtait sa mère en Afrique ? Les réponses à leurs questions se trouveraient-elles en Afrique dans un climat d’enquête douteuse et de corruption ?

Ce roman a été écrit à quatre mains. C’est le 1er tome d’une série de quatre. C’est un thriller au rythme intense, une enquête journalistique qui ménage suspense et angoisse. On passe du point de vue de la mère à celui de Marie, un personnage impressionant par son courage et sa détermination. C’est très dense et il faut parfois s’accrocher parce que le roman aborde plein de thèmes différents comme l’écologie ou le journalisme.

Parmi les messages que j’ai retenus : il ne faut pas toujours écouter les médias et mieux vaut s’assurer que les sources sont vérifiées par des journalistes d’investigation ; les grandes sociétés sont prêtes à tout pour vendre et elles peuvent se servir de personnes démunies pour arriver à leurs fins.

La série Blackbone s’adresse aux plus de 14 ans.

Manu Causse, Emmanuelle Urien, Marie Mazas et Maylis Jean-Préau, Nathan, 300 pages, 14,95 euros.

Voir en ligne : Sur le site du Télégramme